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LE CHATEAU DE PETIT-BOURG

DEPUIS LE REGNE DE LOUIS XIV
     

    
Venez découvrir l'un des plus impressionnants châteaux disparus de la région Parisienne, situé sur la commune d'EVRY.
 
 
 

LES JARDINS


Restitution virtuelle du deuxième château de Petit-Bourg
  Réalisation virtuelle d'Hervé Grégoire, 3 octobre 2011. Tous droits réservés.






Vue du château de Petit-Bourg depuis la Seine.
Réalisation virtuelle d'Hervé Grégoire, 3 octobre 2011. Tous droits réservés.

Le château est situé tout près de la Seine, et en hauteur par rapport au fleuve.
Les jardins se développent ainsi tout naturellement sur le côteau.







 
Les plans généraux des jardins



"Les environs de Petit-Bourg, d'Estiolle et de Corbeil avec une portion de la forest de Senart", vers 1715. 
Bibliothèque nationale de France Collection d'Anville ; 00827 B.


Ce plan très détaillé nous montre le domaine de Petit-Bourg situé en bas à gauche.
On découvre la Seine, les autres domaines voisins et la forêt à l'Est.




 


"Les environs de Petit-Bourg, d'Estiolle et de Corbeil avec une portion de la forest de Senart", vers 1715.  DETAIL
On y découvre le plan du deuxième château de Petit-Bourg.
Bibliothèque nationale de France Collection d'Anville ; 00827 B.

Ce plan du domaine peut-être daté vers 1715, puisqu'on y découvre encore le deuxième château.
C'est ce domaine, avec ce château de plan en U et ses jardins qu'a connu Louis XIV.







 
Plan du domaine de Petit-Bourg, milieu du XVIIIe siècle.
Base ARCHIM.

Les jardins de Petit-Bourg étaient l'un des attraits majeurs du site, et conduisaient jusqu'à la Seine, au bord de laquelle une grande terrasse permettait d'y effectuer une promenade de toute beauté. Le dénivellé au niveau du château permettaient tous les jeux d'optique possibles.

Comparez ce plan avec le précédent.




 
La gravure des jardins par Mariette


"Plan général du château et Jardin de Petit-Bourg" 
Gravure de Mariette, l'Architecture Française, vers 1727.
Collection de l'auteur.

Cette gravure nous montre le domaine à son apogée.





Les sculptures des jardins

Les statues du roi et de la reine


Louis XV en Jupiter.
Statue sculptée par Nicolas Coustou (1658-1733)
Commandée en 1725 et et livrée en 1731.
Oeuvre conservée au musée du Louvre (depuis 1850). MR 1811.
Marbre  H. : 1,95 m. ; L. : 1,20 m. ; Pr. : 0,68 m.
 
L'oeuvre - avec son pendant représentant Marie Leszczynska - est une commande du directeur général des Bâtiments du Roi, le duc d'Antin, en 1725, pour orner le parc de son château de Petit-Bourg. Les deux statues intégreront le domaine royal à Versailles après la mort du duc. On reconnaît, à côté des effigies des monarques, les attributs du roi et de la reine des dieux : l'aigle de Jupiter et le paon de Junon. (D'après la fiche du musée du Louvre).




 

Marie Leszczynska (1703-1768) en Junon
Statue sculptée par Guillaume Ier Coustou (1703-1768), 1731.
Oeuvre conservée au musée du Louvre (depuis 1850). MR 1813.
Marbre H. : 1,98 m. ; L. : 1,09 m. ; Pr. : 0,71 m.
L'oeuvre - avec son pendant représentant Louis XV - est une commande du directeur général des Bâtiments du Roi, le duc d'Antin, en 1725, pour orner le parc de son château de Petit-Bourg. Les deux statues intégreront le domaine royal à Versailles après la mort du duc. Le portrait travesti était une mode durant le premier tiers du XVIIIe siècle, illustrée notamment en peinture par les tableaux de Largillierre et de Nattier.
(D'après la fiche du musée du Louvre).




Le portrait de la duchesse de Bourgogne


Marie-Adélaïde de Savoie, duchesse de Bourgogne, en Diane
Statue sculptée par Antoine Coysevox (1640-1720), 1710.
Oeuvre conservée au musée du Louvre (depuis 1850). MR 1817.
Marbre H. : 2 m. ; L. : 0,83 m. ; Pr. : 0,80 m.

Portrait en déguisement mythologique, exécuté en 1710, un an avant la mort de la duchesse de Bourgogne (1685-1711), épouse du petit-fils de Louis XIV, dont le caractère joyeux réjouissait particulièrement le roi. Le marbre fut placé successivement à Petit-Bourg, château du duc d'Antin, directeur général des Bâtiments du Roi, puis à Louveciennes, dans la propriété de Madame Du Barry, enfin à Saint-Cloud de 1802 à 1834, et au Grand Trianon. (D'après la fiche du musée du Louvre).







"Deux cuvettes de marbre" n° 41.
Cabinet Robert de Cotte. crayon noir ; 29,8 x 21,5 cm
Bibliothèque nationale de France, Lf-3-Fol. Robert de Cotte, 1943.
 
Ces "deux cuvettes de marbre", qui étaient placées initialement aux Gobelins, furent placées "chez Mr le duc d'Antin". Il faut envisager qu'ils furent ainsi placés certainement à Petit-Bourg. 




 

Description détaillée des jardins


Les grands tapis vert en glacis et les parterres
Gravure de Mariette, vers 1727.








Le grand jet d'eau
Gravure de Mariette, vers 1727.









Vue du château de Petit-Bourg depuis la Seine.
Réalisation virtuelle d'Hervé Grégoire, 3 octobre 2011. Tous droits réservés.

Nous découvrons ici le grand jet d'eau, qui semble faire jaillir l'eau de la Seine !

Remarquez que, depuis le fleuve, la largeur du tapis vert est égale à celle du château.
Celui-ci semble comme posé dessus, et il est impossible de se rendre compte, de ce point de vue,
du grand espace situé entre le tapis vert et le château, où se trouvent pourtant les parterres.












Le parterre de l'Orangerie
Gravure de Mariette, vers 1727.

Consultez la page spécialement dédiée, où se trouve publiée la restitution virtuelle.












Le parterre des boulingrins
Gravure de Mariette, vers 1727.









Plan du bois de Madame
Gravure de Mariette, vers 1727.




Le bosquet de la salle à café


La salle à café (d) et le Frisoton (e) avec la "Statue de marbre par M. Coustou"
Gravure de Mariette, vers 1727.

L'emplacement du bosquet devrait comporter l'une des deux statues des Coustou,
soit celle du Roi Louis XV en Jupiter, soit celle de la reine en Junon.


Le bosquet de la salle à café est un lieu de retraite qui devait être particulièrement apprécié.









Essai de restitution virtuelle de la salle à café de Petit-Bourg.
Réalisation de l'auteur, 12 septembre 2011, Tous droits réservés.


Une pièce centrale est encadrée de deux petits espaces circulaires.
L'un permet de ressortir du bosquet, tandis que l'autre est totalement refermé sur lui-même.








Essai de restitution virtuelle de la salle à café de Petit-Bourg.
Réalisation de l'auteur, version 2, 19 mai 2012. Tous droits réservés.
L'accès au bosquet s'effectue au moyen d'un chemin au tracé sinueux. Ainsi, c'est seulement au dernier instant que se découvre la salle à café, qui renvoie à l'idée de labyrinthe. Les deux renfoncements peuvent indiquer la présence de deux bancs. 







Le bosquet des buis (a) et la salle des buis (b)
Gravure de Mariette, vers 1727.





Emplacement des glacières de Petit-Bourg
Gravure de Mariette, vers 1727.








Le jardin Potager (h) et le jardin Fruitier (i)
Gravure de Mariette, vers 1727.

Sous la lettre "i" se trouvent les 4 bosquets des solitudes.








LES SOLITUDES
Une enfilade de quatre petits bosquets au Sud-Ouest.



LE PREMIER BOSQUET DES SOLITUDES

Essai de restitution virtuelle du premier bosquet des Solitudes.
Réalisation de l'auteur, 12 septembre 2011, Tous droits réservés.

Cet endroit est très simplement aménagé.





LE DEUXIEME BOSQUET DES SOLITUDES


Essai de restitution virtuelle du deuxième bosquet des Solitudes.
Réalisation de l'auteur, 12 septembre 2011, Tous droits réservés.

Au centre de l'ovale se situait un aménagement que nous n'avons pu identifier :
s'agit-il d'un espace disposant d'une sorte d'escarpolette comme à Marly ? (cela paraît trop grand)
En tout état de cause, Mariette a pris soin d'en graver quelques repères au sol.







LE TROISIEME BOSQUET DES SOLITUDES


Essai de restitution virtuelle du troisième bosquet des Solitudes.
Réalisation de l'auteur, 12 septembre 2011, Tous droits réservés.

Des arbres apportaient de l'ombre à ce petit lieu de retraite.






LE QUATRIEME BOSQUET DES SOLITUDES



Essai de restitution virtuelle du quatrième bosquet des Solitudes.
Réalisation de l'auteur, 12 septembre 2011, Tous droits réservés.

Comme le bosquet précédent, des plantations animent l'espace.
Quelques bancs devaient également être installés dans les 3 renfoncements rectangulaires.













La salle de l'Amphithéâtre
Gravure de Mariette, vers 1727.







La salle des Tilleuls
Gravure de Mariette, vers 1727.







Essai de restitution virtuelle de la salle des tilleuls.
Réalisation de l'auteur, 19 février 2012. Tous droits réservés. 
 
Une grande pelouse de gazon, de plan octogonal, règne au centre de ce bosquet très simple. Une double rangée de tilleuls suit tout le périmètre du lieu. Quatre allées permettrent de rejoindre ce bosquet. Quatre autres renfoncements, dont deux de plan demi-circulaire, achèvent d'organiser la symétrie de l'ensemble.

Cette salle nous résume les choix très simples opérés dans les jardins français : même sans eau, le simple aménagement d'un gazon, d'alignement d'arbres et d'allées suffit à créer un lieu digne d'intérêt.

 
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